- LE LOGEMENT DANS LA VILLE "VERTE" DE DEMAIN -
REQUALIFICATION D'UN QUARTIER HISTORIQUE DE CENTRE VILLE à SAINT CHAMOND
(UN LIEN ENTRE LE CENTRE VILLE ACTIF ET LE PROJET URBAIN FUTUR DE LA VILLE)
Production: Master 2, École nationale d'architecture de Saint-Étienne (2015)
Localisation: Saint-Chamond (42), centre ville historique Délai: plusieurs mois Réalisation: Dessins (Main / Archicad / Artlantis / Sketchup / Photoshop) & maquettes Programme: projet urbain et de logements Mon projet de fin d'études s'inscrit dans la ville de Saint-Chamond, située dans la vallée du Gier entre Lyon et Saint-Étienne, dont elle est la plus proche. Cette petite commune s'est fortement développée à l'ère industrielle grâce aux usines de forges et d'aciéries qui ont fait toute la renommé de la région pendant plusieurs décennies. Suite aux fermetures de ces différentes usines implantées en pleine ville sur le tracé du Gier, qui la traverse, la population a connu un fort déclin, et de grandes friches industrielles on vu le jour. C'est pourquoi la municipalité Saint-Chamonnaise a depuis quelques années lancée un projet de requalification urbaine de cette immense friche industrielle de centre ville en proposant notamment de réinvestir les halles du site s'ouvrant directement sur le cœur actif de la ville comme une « rue ouverte » commerçante, et d'activités économiques diverses, couplés à un important parc urbain. Néanmoins ce projet est peu pensé en connexion directe avec le centre ville et les activités qui y sont liés. C'est pourquoi j'ai choisi de travailler sur ce site d'entre deux, afin de créer une liaison forte et durable entre l'état projetée de la commune et ses activités passées et présentes de centre ville, et ainsi éviter une décentralisation du cœur de ville faisant mourir avec elle tout un quartier qui a à ce jour encore du mal a perdurer. L'intention première du projet a donc été de ré-ouvrir le Gier, (qui a été recouvert à la fin du 19ème siècle dans toute la ville pour cause d'insalubrité). Et marquer ainsi la liaison entre la projet urbain Novaciéries et le centre ville actif, car le tracé du cours d'eau relie de façon naturelle ces deux entités. Et redonné par la même occasion une vrai identité à ce lieu. La seconde intentions majeures a été de réinvestir les bords du Gier en créant de grands espaces naturels végétalisés, comme une continuité du nouveau parc urbain jusqu'au cœur de ville. Cette intention d'implantation végétale a été marqué par la volonté de pouvoir retrouver en plein centre ville les atouts majeurs environnant de la commune, qui sont fortement appréciés par les habitants. Suite à ce réaménagement urbain de requalification des voies de circulations et des espaces publics en permettant à la population de se réapproprier les rues du site aujourd'hui engorgées par la voiture, vient s'ajouter la rénovation et la construction de nouveau logement. En effet dans ce projet a grande échelle et qui viendrait s'inscrire sur 10 à 20 ans de travaux, j'ai choisi d'axer mon travail sur le logement repenser d'une cité jardin ouvrière présente sur le site. Construite dans les années 1860, elle est à l'origine composée de deux barres d'habitations autour d'un jardin potager partagé, chaque « barre » est composée de 10 logement de type villa duplex mono-orientée d'environ 75m². Mon intention à alors été de réinvestir ces habitats individuels groupés de façon à les rendre traversants et plus adaptés aux modes de vies actuels. J'ai donc choisi de conserver la « barre » d'habitation la plus au sud, qui sera rénovée, afin de garder une trace de cet habitat mais également conservé l'emprise existante de ces logements que je réinterprètent et implantent jusqu'au nord de l'îlot. Regroupant 24 logements du T2 au T5 sur environ 7000m² de terrain, le projet regroupe 4 nouvelles barres d'habitations dont une rénovée. À partir de la structure existante je suis passé d'un système mono-orienté a traversant, je suis également venu crée des jeux de décalage et de creux dans ces différents modules afin de créer des espaces extérieurs privées à chaque logement et des frontages entre la rue et les entrées des appartements. La structure repensées permet également de pouvoir adapté l'habitat aux différents besoin locatifs de chaque type de famille. Enfin les jardins potagers ont été conservés mais eux aussi repenser. En effet comme un espace extérieur a été dessiné dans chaque logement il me semblait incohérent de venir réattribuer un morceaux d'espace en pleine terre à chaque habitat, comme cela était le cas à l'origine. J'ai donc préféré créer des jardins potagers publics en bac hors sol et ouvert à tous, dans un esprit de partage de savoirs, d'échanges, et de retour à la terre et la vie qui l'accompagne. Dans une époque du tout technologique et industriel, le retour à la terre et à la nature sont des enjeux soutenus par de plus en plus de personnes, et dans une petite ville comme Saint-Chamond qui a connu et connaît encore aujourd'hui une forte culture du jardin potagers partager, ce type de projet pourrait permettre un échange et favorisé une mixité sociale. De plus ces jardins viennent s'inscrire dans le paysage comme des éléments à par entière du projet paysagé naturel. Pour conclure je dirais que ce projet m'a permis de mettre en évidences des solutions possibles à l'expansion urbaine périphérique faites principalement de lotissements et qui regroupe les mêmes avantages que j'ai pu mettre en avant dans mon projet sur la cité ouvrière, et ainsi éviter à des ville comme Saint-Chamond de connaître une forte expansion urbaine périphérique, et de réinvestir son centre ville qui se meurt, tout en conservant son histoire et son patrimoine et se projetant dans un même temps de le futur de son histoire. |
Schéma/Croquis d'intention :
Plaquettes de présentation :
Planches de rendu :
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Maquette état des lieux :
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Maquette état projeté :
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